Rigueur, sécurité, patience et précision sont les qualités d’un bon technicien ascensoriste.
En pleine expansion, le métier de technicien ascensoriste ne connaît pas la crise ! C’est en effet une profession où les recrutements sont nombreux et les perspectives d’évolution de carrière multiples.
Parce que les départs à la retraite seront nombreux d’ici à 2020 et parce qu’il faut pouvoir assurer la maintenance des 560 000 ascenseurs du parc français, le métier de technicien ascensoriste a un bel avenir devant lui ! La construction de logements neufs en pleine expansion généralise en effet la présence des ascenseurs dans les immeubles, ce qui induit une forte demande en termes d’entretien et de maintenance. Zoom sur cette profession qui met la technique et l’autonomie aux premiers plans.
Un métier de maintenance et de technique
Le travail d’un ascensoriste ne se limite pas à installer et réparer des ascenseurs. Il intervient aussi pour les monte-charges et les escaliers mécaniques. Que ce soit en construction ou en rénovation, son champ d’action est donc large puisqu’il s’occupe du montage et des branchements électriques ainsi que de la pose des câbles et des boîtiers de commande. Il règle aussi les freins et s’assure que la mise en service est opérationnelle. Il se transforme également en agent de maintenance lorsqu’il entretient le parc ancien et prévient les pannes des équipements déjà en place.
Ce métier nécessite alors des compétences mécaniques, électriques, électroniques mais aussi informatiques. Des qualités de patience, de précision et de rigueur technique sont évidemment les bienvenues. Il faut aussi souvent intervenir la nuit ou les jours fériés, parfois après avoir parcouru beaucoup de kilomètres. C’est en effet une profession très nomade et pas du tout routinière.
Formation, diplômes et débouchés
Si tous les chemins ne mènent pas au métier d’ascensoriste, il existe néanmoins beaucoup de moyens d’y parvenir. Il est d’abord possible, après la troisième au collège, de préparer un bac pro sur trois ans dans les métiers de l’électricité et des environnements connectés, ou de la maintenance des équipements industriels. Cette formation peut ensuite être complétée par une mention complémentaire « technicien ascensoriste » qui dure un an. Créée en 2006 par l’Éducation nationale, cette dernière permet d’alterner les semaines de cours et les semaines de stages. Une quinzaine de lycées professionnels préparent ce diplôme mais on peut aussi le faire en apprentissage en suivant la formation proposée par deux CFA (Tours et Le Vigean) tout en travaillant en entreprise. Après la terminale et le bac, il est encore possible d’obtenir, en deux ans, un BTS maintenance des systèmes option A systèmes de production.
Côté débouchés, le métier de technicien ascensoriste est en plein boom : en 2017, on note 2 000 embauches et un peu plus encore pour l’année 2018. Un ascensoriste débutant pourra prétendre au Smic mais la profession permet une évolution rapide, notamment en tant que responsable d’équipe de maintenance, de chef de travaux ou en termes de spécialisation de matériels spécifiques. Il n’est pas rare non plus qu’un ascensoriste se forme au commercial pour combiner les deux casquettes et devenir technico-commercial.